En 2025, voilà 33 ans que je suis prêtre avec toujours plus de motivation et enrichi par les différentes expériences vécues dans cinq paroisses.

Ordonné prêtre en juin 1992 à la cathédrale de Paris c’est à l’église Saint Ambroise (Paris XIème) que j’ai commencé mon ministère puis à Fontenay-sous-Bois, dans le diocèse de Créteil (au sein de la Fraternité Missionnaire des Prêtres pour la Ville – F M P V – fondée par le Cardinal Lustiger en septembre 1990)
Ensuite je suis resté 10 ans, curé à Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant (Paris XXe) puis nommé pendant neuf ans, curé de Cergy dans le diocèse de Pontoise (95). Depuis septembre 2023, me voilà curé de Saint Louis d’Antin.
Toutes ces expériences ont renforcé mon sens de l’Eglise et mon amour de l’Eglise.
« Béni soit celle aux genoux de qui j’ai tout appris » disait l’écrivain Paul Claudel.

Élevé dans une famille catholique, pratiquante mais peu engagée, j’ai suivi mon premier cycle de philosophie au Séminaire d’Issy-les-Moulineaux après mon bac à l’âge de 18 ans.
Trop jeune pour poursuivre aussitôt le cycle de théologie, j’ai vécu mon service militaire et un DEUG d’histoire à Paris IV Sorbonne.
Mes études de théologie se sont déroulées à l’institut d’Etudes Théologiques (IET) de Bruxelles chez les jésuites francophone belge.

Être curé a Saint Louis d’Antin est une charge intense, centrée sur le sacrement de pénitence et de réconciliation ainsi que sur la célébration de l’eucharistie avec environ deux heures de confession par jour, cinq jours par semaine.
Ce ministère développe en moi le sens de la Miséricorde Divine et ma vocation de « médecin des âmes ».
Ma nomination en septembre 2025, comme pénitencier du Diocèse de Paris renforce ma mission en ce sens et l’élargit à l’ensemble du diocèse afin de promouvoir ce sacrement trop peu connu et pratiqué.
Saint Louis d’Antin, c’est aussi, depuis plus de 30 ans, l’Espace Bernanos dont la mission est de « faire rayonner la foi et la culture chrétienne ». Je me réjouis du renouveau de ce lieu qui allie « foi et culture » et qui porte un potentiel considérable dans un quartier très attractif et vivant.

Les activités cultuelles et culturelles de Saint Louis d’Antin sont bien connues dans le monde catholique parisien. Ma motivation est qu’elles soient davantage connues par le grand public pour faire un lieu davantage missionnaire au contact de toutes les personnes qui fréquentent le quartier.